Avez-vous déjà rêvé de retourner à la nature et de vous débrouiller par vos propres moyens ? Lorsque j’ai choisi mon stage de survie sur www.cap-adrenaline.com j’ai surtout pensé à préparer mes prochaines aventures et à améliorer ma capacité à être autonome en terrain inconnu.
Alors que j’aspire à d’avantage de nature en vivant à Paris, j’apprécie vivement de m’expatrier le weekend à la découverte de nouveaux territoires. Cette fois, c’est en Loire que m’emmènent mes pas et que j’espère vous aurez l’occasion d’aller à votre tour.
Sans eau il n’est pas possible de survivre plus de trois jours ; et en buvant une eau non-potable il est fort possible que vous tombiez malade ou pire. Voilà donc un petit guide de la purification de l’eau pour bien comprendre qui sont les contaminateurs de l’eau et comment s’en débarrasser, notamment lors de nos randonnées.
Le feu représente à la fois la convivialité des soirées de camping, la chaleur des nuits froides, il rassure et éloigne les animaux curieux, il permet de s’éclairer et de manger chaud. En gros, le feu de camp est un indispensable, faut-il encore savoir l’allumer et l’entretenir. C’est parti pour un petit cours de feu de camp !
Les bonnes pratiques pour allumer un feu de camp en toute sécurité
Avant de commencer, je rappelle qu’il est interdit de faire du feu sur terrain public mais c’est bien possible sur un terrain privé avec l’autorisation du propriétaire, sauf arrêté préfectoral.
Attention à ne jamais allumer de feu dans une zones de résineux, particulièrement inflammables. On évite également d’allumer un feu trop près de racines qui pourraient permettre au feu de se propager en profondeur : on parle d’un feu invisible.
Enfin, pour éviter ce dernier point, pour laisser le moins de traces possible et parce que c’est assez pratique, on peut créer un foyer surélevé, rehaussé par rapport au sol sur un petit monticule de terre. La zone autour du foyer devra être dégagée de tout objets inflammables.
Notez également cette règle de sécurité dans l’utilisation du couteau : on travaille toujours le tranchant vers l’extérieur pour ne pas risquer l’accident et on range la lame dans son étui dès qu’on a terminé de l’utiliser.
Comment bien préparer mon feu ?
Pour faire du feu, il faut de l’énergie d’activation, de l’air et du combustible bien sûr.
1-D’abord, il est essentiel de préparer son bois sec et de bien prendre le temps pour ça. Beaucoup de combustible de départ permettra de doubler vos chances de réussite. Dès que vous aurez une petite flamme, il faudra l’alimenter de tout petit bois, fin et long pour monter vite en température, comme les brindilles fines et sèches des sapins par exemple.
Eléonore Lluna, monitrice de survie m’apprend durant le stage de survie qu’il faut en ramasser un maximum, de préférence au pied des sapins où les branches mortes au sol son protégées de la pluie et seront plutôt efficaces. Elle ajoute que pour avoir assez de combustible, une fois que l’on pense qu’on en a la bonne quantité, il faut la doubler !
2-Taillez des allumettes dans du bois sec en prélevant la fibre à l’intérieur du bois. Cela va nécessiter un peu de matériel : un petite scie pliante pour couper des tronçons de bois mort et un couteau à lame fixe afin de l’utiliser comme une « hache ». La lame est alors plantée horizontalement dans le haut du tronçon qu’on va venir fendre en tapant sur l’extrémité extérieure de la lame -qui ressort de la buchette- grâce à un autre morceau de bois utilisé comme un gourdin.
3-Réunissez du plus gros bois, mort et sec qui vous permettra d’alimenter le feu une fois qu’il sera stable et vivable.
4-Préparer le petit tas d’allumettes, de petit bois et le plus gros bois à proximité de votre foyer.Pour démarrer le feu vous aurez besoin d’un allume feu. On peut emporter de chez soi un allume feu préparé m’explique Eléonore, comme un coton imbibé de vaseline, ou bien, dénicher un allume feu naturel. J’ai le choix pour ce dernier entre de l’écorce de bouleau, des copeaux de bois gras (résineux), de la paille, des allumettes de bois très très fines ou un élément cotonneux comme le lichen ou de l’amadouvier séché (champignon). Tous très inflammables.
5-J’enflamme mon allume feu grâce à mon firesteel. Il s’agit d’un outil pierre à feu qui, en le grattant va produire des étincelles immédiatement et ce jusqu’à 15 000 feux à son maximum.
Une fois que j’ai une petite flamme je peux l’alimenter en petit bois sans l’étouffer et lorsqu’elle prend du galon, je peux ajouter mon plus gros bois.
Attention, si le feu fume c’est qu’il manque d’air !
Pour cuisiner, on attendra que le feu devienne braise pour y déposer à même le foyer sa popote, sa tasse -attention à ne pas se brûler- et même de la pâte à pain !
Allumer un feu par temps de pluie
Voilà un sacré défi que d’allumer un feu par temps humide ou pire, sous la pluie. L’important sera de ramasser le bois le plus sec possible, plus encore dans cette situation délicate, mais aussi, de protéger son ouvrage de l’eau durant la réalisation. Pour cela, n’hésitez pas à vous protéger sous un tarp ou un poncho par exemple.
Pour aller plus dans le détail des différentes techniques pour allumer un feu, je vous conseille le stage de survie que j’ai moi-même réservé sur Cap Adrénaline…
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