Stage de survie et apprentissage du bushcraft grâce à Cap Adrénaline

30 Juil 19 | Bushcraft

Stage de survie avec Cap Adrenaline et Time on Target blog aventure girltrotter

Avez-vous déjà rêvé de retourner à la nature et de vous débrouiller par vos propres moyens ? Lorsque j’ai choisi mon stage de survie sur www.cap-adrenaline.com j’ai surtout pensé à préparer mes prochaines aventures et à améliorer ma capacité à être autonome en terrain inconnu.





Trouver l’activité outdoor de ses rêves avec Cap Adrénaline

Sur le site de Cap Adrénaline, j’ai découvert des centaines d’activités de plein air référencées en France, toutes soigneusement sélectionnées pour leur caractère d’expérience outdoor unique, intense ou carrément sensationnelle. Les activités proposées sont classées par catégories : Aérien, Pilotage, Aquatique, Urbain, Nature et Neige. Après avoir hésité entre un bivouac en paroi et un stage de survie dans l’onglet Nature qui me correspond le mieux, j’ai opté pour ce dernier stage avec le partenaire Time On Target en région de Besançon. Je n’ai pas été déçue !

Stage de survie Besancon via Cap Adrenaline avec Time on target


Pourquoi apprendre les techniques de survie ?

Les techniques de survie peuvent s’avérer très utiles pour les randonneurs, aussi bien lors de randonnées courtes que pour passer plusieurs jours en autonomie mais aussi aux voyageurs et aux aventuriers. Une autre vision de la survie, celle des survivalistes consiste à se préparer à d’éventuelles situations de crise dans le monde -guerre, catastrophe naturelle, crise sanitaire ou autre-. Si ce n’est pas forcément ma vision, j’entends la nécessité de savoir se débrouiller seule en condition de confort réduit.

Pour moi, ce stage se rapproche avant-tout du Bushcraft qui consiste à apprendre et maîtriser des concepts et compétences pour bien vivre en autonomie en pleine nature.

J’ai suivi le stage de survie de 2 jours avec attention et vécu une expérience hors du commun, répondant tout à fait à mes attentes et mes envies. Le prochain voyage me verra arriver avec plus d’aisance suite aux conseils d’Eléonore, l’instructrice. Je vous raconte et vous transmets quelques unes de ses astuces imparables !

Stage de survie Besancon via Cap Adrenaline avec Time on target


Stage de survie en forêt près de Besançon avec Time on Target, partenaire Cap Adrénaline

Eléonore, monitrice de survie nous accueille le samedi matin avec ses collègues. Nous formons plusieurs petits groupes par niveau, envies et affinités. Un kit de matériel de survie est remis à chacun et c’est déjà le moment du départ. Il se compose d’une carte et d’une boussole, d’un couteau à lame fixe, d’une bâche isolante, d’un tarp, d’un firesteel et autres instruments qui nous seront utiles.

Tout au long des deux jours et de façon très naturelle, Eléonore aborde les différents sujets de la survie au travers de modules : le feu, l’eau, la nourriture, les plantes, l’orientation, le sac à dos, le bivouac, la régulation thermique, les premiers secours etc.

La session se passe dans le calme et la bonne humeur. Nous marchons peu : il s’agit avant tout d’un premier stage pratique d’initiation aux techniques de survie et non d’une session en conditions réelles. Pourtant, Eléonore, experte de la survie en milieux tropicaux organise différents stages à travers le monde également.

Stage de survie avec Eleonore Lluna de Time on Target
Eléonore Lluna


Les bases de la survie et du bushcraft

Nous commençons par nous poser les bonnes questions afin d’avoir à l’esprit quels sont les dangers en pleine nature : qu’est-ce qui pourrait me tuer ? Combien de temps puis-je survivre dans telle ou telle situation ? Nous abordons ainsi la règle des trois en survie :

Ce qui me tue en…

3 secondes : l’inattention, la fatigue, le stress – d’où l’importance de la préparation en prévention. Des gestes maintes fois répétés seront automatiques en cas de situation difficile où le cerveau n’est pas en capacité de réagir rapidement.

3 minutes : le manque d’oxygène

3 heures : l’hypothermie ou à l’inverse l’hyperthermie 

3 jours : le manque d’eau / la déshydratation

3 semaines : le manque de nourriture

3 mois : le manque d’hygiène et le non-accès à la médecine moderne pour soigner des blessures qui peuvent dégénérer (ampoule, coupure, mycose, infection dentaire etc)

Ainsi, nos modules de travail s’organisent autour de ces thématiques d’importance.



S’orienter en pleine nature et sans GPS

Pas évident de se repérer en terre inconnue, parfois même doté.e d’une carte, si vous ne savez pas vous en servir. Pour n’avoir jamais suivi de cours d’orientation au lycée, la boussole dans la main me semble -ou presque- comme une fourchette à une poule. Voici quelques astuces à retrouver dans l’article sur l’orientation, pour vous améliorer si vous êtes dans mon cas :

  • Lire une carte
  • Utiliser une boussole
  • Vous repérer en pleine nature sans GPS
  • Trouver le nord sans boussole

Publication à venir d’un article sur l’orientation.



Comment bien organiser son sac à dos ?

Le stage de survie c’est aussi l’occasion pour moi de revoir des basiques essentiels :

comment bien remplir son sac à dos ?

Eléonore conseille de trier son sac à l’aide de pochettes contenant chacune un « kit » : kit eau, kit feu, kit hygiène, kit d’urgence médicale, kit nourriture etc. Chaque kit dispose d’une couleur en fonction de son importance, toujours associée au même matériel de manière à standardiser le contenu du sac. Ainsi : sans réfléchir et très rapidement on accède à un élément de son sac, même en cas de stress, fatigue, confusion etc.

Comment bien porter son sac à dos ?

Je ne cesse de le dire, il est essentiel de bien porter son sac pour le porter de manière durable. En trois points, le stage de survie m’a aidé à récapituler comment : poids, protection, accessibilité.

  1. Le matériel le plus lourd doit être positionné dans le bas du sac et au niveau du centre de gravité pour une bonne répartition du poids : le duvet, le kit hygiène par exemple
  2. Le matériel qui craint le plus l’humidité doit en être protégé en étant placé au fond ou au centre du sac
  3. Le matériel doit être rangé en fonction de son utilisation et plus ou moins vite accessible. Par exemple il est essentiel d’avoir vite à portée de main son kit de premiers secours et utile d’avoir à disposition une petite laine.

Le kit abri est rangé dans la « poche à mouillé », en bas du sac, idéalement séparée du reste du sac.

Sac à dos randonnée Lafuma Altiplano 45 litres avis
Sac à dos Lafuma Altiplano 45 litres


Comment faire un bon feu de camp ?

Savoir faire du feu est la base de la survie : il va donc falloir vous y coller ! Ce n’est pas si facile qu’il n’y paraît, même avec un outil permettant de générer étincelles ou flamme (briquet, allumettes, firesteel -ustensile étanche permettant d’allumer jusqu’à 15000 feux en grattant sa pierre à feu– par exemple).

Nous voyons donc ensemble :

  • Pourquoi faire un feu
  • Comment bien préparer son feu ?
  • Comment faire un feu par tous temps ?
  • Quelles techniques pour allumer un feu ?



La problématique de l’eau non-potable et de sa purification

Voilà encore un sujet des plus importants et que j’aborde régulièrement sur Instagram lorsque je vous raconte mes aventures en Birmanie, en Inde, au Népal et ailleurs…

Il existe différents contaminateurs de l’eau et solutions pour les éliminer. Cela fait l’objet d’un article à part entière :

  • Quels risques à boire une eau impure à la consommation ?
  • Commet trouver de l’eau dans la nature ?
  • Comment traiter / purifier l’eau ?


Les noeuds utiles aux aventuriers

Le module « noeuds » de la formation de survie permet à chacun de pratiquer à partir d’un lacet compris dans notre kit de départ. Nous voyons ainsi 3-4 noeuds utiles pour le montage de l’abri notamment :

  • Le noeud simple
  • Le noeud demi-cabestan
  • Le noeud tête d’alouette coulissant
  • Le noeud de Prussik autoblocant  

Difficile à retenir, il faut les pratiquer régulièrement pour bien les connaître et les réutiliser.



Le montage de l’abri lors d’un bivouac en pleine nature

Pour la première fois, j’utilise un tarp de la marque Forclaz. Je l’ai fraîchement acheté pour l’occasion chez Décathlon sur les bons conseils d’Eléonore. Le tarp est une sorte de bâche avec des tendeurs permettant de le positionner soit au sol comme une tente ouverte -ou pas-, soit seulement comme un toit.

Le tarp Forclaz, abri bivouac
Tarp de trekking Trek900 Ultralight Forclaz

J’apprends que le tarp peut tout à fait suffire comme abris pour la nuit, y compris par condition de froid si l’on a un bon duvet. Il permet principalement de couper du vent et d’abris contre la pluie ou le soleil/ On peut même le mettre en mode auvent.

Pour s’isoler du sol on prévoit en plus du tarp une bâche de sol qui ne devra pas dépasser de l’espace « intérieur » créé, sinon, en cas de plus l’eau ruissellera sur la couchette.

Avant d’installer son abri / campement pour la nuit, on s’assure de plusieurs points :

  • La stabilité du terrain
  • Ne pas se trouver dans la coulée d’animaux (sur leur passage) en observant leurs traces éventuelles au sol et dans la végétation
  • Ne pas se trouver à proximité d’arbres morts qui pourraient représenter un danger s’ils devaient écrouler
  • Ne pas s’installer trop proche d’un point d’eau qui va attirer les animaux, la foudre et pourrait être en crue par temps de fortes pluies
  • Le sens du vent pour s’éviter les courants-d’air (sauf en été ou une aération peut-être pratique)

Eléonore évoque aussi une technique simple pour se créer un abris 100 % naturel à base d’une grosse branche droite ou d’un tronc fin dont on vient poser ou appuyer un bout sur une souche par exemple et l’autre au sol. Ensuite, on vient créer deux parois en triangle autour de cette axe principal, grâce à des branches et des feuillages. On recréé en quelques sortes une tente tunnel pour s’isoler du dehors.



Se nourrir de plantes comestibles

Dernier module passionnant, l’utilisation des plantes pour traiter les bobos et se nourrir.



Les risques de manger des plantes

Attention, si vous n’êtes pas sûr.e de ce que vous faites, ne surtout pas ingérer une plante car certaines peuvent avoir des effets néfastes sur la santé voire même être du poison pour l’humain et vous tuer ou vous tendre malade. Il est important de connaître la plante en question, de savoir comment la manger -cru, cuite, bouillie etc- et de savoir qu’elle partie est comestible -racine, feuille, tige, fleur-.

Dans une condition extrême de survie et en manque de nourriture, afin de déterminer si une plante semble comestible ou non, il est possible de : d’abord la frotter sur la peau fine du poignet intérieur, puis sans réaction épidermique dans l’heure, frotter la plante à l’intérieur de la bouche sur la paroi de la joue en attendant de nouveau un petit temps. Puis, s’il n’y a toujours aucun effet spécial, en manger une toute petite quantité. Il faudra attendre cette fois au moins 24h pour déterminer s’il y a eu des dommages -si la plante vous a rendu malade- ou si vous pouvez a priori vous en nourrir.

Un autre risque à prendre en compte avant de manger une plante c’est la zoonose, une maladie se transmettant de l’homme à l’animal et que l’on trouve dans les défections animales. Il s’agit en fait de l’échinococcose, un vers parasite. On évite donc de cueillir notre repas sur les zones de passage des animaux.



Quelques plantes comestibles

Découvrir les plantes comestibles

Durant le stage, j’ai découvert et goûté plusieurs plantes comestibles :

A savoir : les plantes sont plus riches en vitamines avant quelle soit montées en fleurs.



Le Plantin (feuilles et fleurs fraîches crues). Il est riche en micronutriments, vitamines, minéraux et a des propriété rassasiantes.

Survie et bushcraft et plantes comestibles : le plantin
fleur de plantin

→ Le Pissenlit (feuilles en salade)

→ L’Ortie (feuilles jeunes du haut de la plante, crue ou cuites). Championne d’apport journalier en protéines. A cueillir avec des gants ou du bout des doigts, moins sensibles. Pour retirer le piquant, faucher et attendre une demi-heure. A la cuisson le piquant s’en va. On peut manger les feuilles fraiches du haut de la plante, cru si on a bien écrasé les piquants.

Survie et bushcraft et plantes comestibles : l'ortie

→ La Pimprenelle (feuilles). Odeur et goût de concombre.

Se nourrir de plantes comestibles : pimprenelle
Pimprenelle

→ La Berce (tige cru en petit tronçons et feuilles)

Se nourrir de plantes comestibles la Berce


Redécouvrez le chasseur-cueilleur qui est en vous !

Pour approfondir ces notions et pour plus d’astuces illustrées, j’ai adoré le tout récent bouquin d’Eléonore Lluna Redécouvrez le chasseur-cueilleur qui est en vous ! paru aux éditions Rustica cette année. Je vous le conseille avec plaisir car il est bien écrit, facile à lire et parce que c’est une bonne base pratique pour se lancer à l’aventure. Je l’ai trouvé particulièrement utile en complément du stage de survie avec Time On Target, réservé sur www.cap-adrenaline.com

Bivouac en stage de survie avec Cap Adrenaline
Bivouac en stage de survie avec Cap Adrenaline



A votre tour de partir en stage de survie avec Cap Adrénaline !

Si vous souhaitez participer à stage de survie ou réserver une autre activité sur www.cap-adrenaline.com sachez qu’en passant par cet article vous soutenez le blog et cela ne vous coûtera pas plus cher. En plus, je vous offre un bon de 20 € de remise à télécharger ici avant de réserver.  

Article publié en partenariat avec Cap Adrénaline et rédigé sur la base de mon expérience réussie.



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Découvrir les plantes comestibles

Comment bien organiser son sac a dos
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1 Commentaire

  1. Nicolas

    Merci pour toutes ses photos…Ca donne vraiment envie de partir et de tester !

    Réponse

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