Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse : l’avis Girltrotter

16 Déc 19 | Lectures voyage

Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse, de Katia Astafieff.

Editions Pocket, collection Aventure Humaine 



Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse, de Katia Astafieff - avis critique Girltrotter

Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse de Katia Astafieff paraît en 2016 et en mai 2018 aux Éditions Pocket. Le livre est une succession d’anecdotes de voyage racontées avec piquant et qui ne cachent pas les déconvenues du voyage. 



Ma critique de Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse en 3 points

(pour les pressés qui n’ont pas le temps ou l’envie de lire mon avis complet)

1-De micro récits d’aventures à travers le monde, très représentatifs du voyage et de ses (més)aventures

2-Un livre drôle, facile et rapide à bouquiner

3-Un ouvrage que je recommande plutôt aux voyageurs exercés



Au coeur du voyage avec Katia Astafieff

Dans son livre, Katia Astafieff catégorise ses anecdotes de voyage par pays ou continent et nous emmène de l’Asie à L’Afrique tout en nous embarquant à bord du Transsibérien.

Elle raconte le voyage et décrit des situations cocasses dans lesquelles je me retrouve et qui me font sourire. Au Vietnam : “On compte plus de mobylettes que d’habitants. L’enchevêtrement de fils électriques fait s’attendre à un prochain feu d’artifice. Les maisons sont très colorées, construites en hauteur, on dirait des Lego géants.”

Elle expose aussi les charmes du voyage. En Chine : “Je découvre que le tofu, autrement appelé fromage de soja, et réputé totalement insipide dans nos fades contrées européennes, où on ne sait le préparer, peut être la base d’une recette des plus étourdissantes.

Elle fait preuve de beaucoup d’humour, au travers de références qui font partie de la culture populaire : “La musique ? De la Techno (du temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.)”. C’est aussi une adepte des jeux de mots, ce qui n’est pas sans me plaire : “Tester les nombreuses spécialités locales ne manque en effet pas de piquant !”. Toutefois, elle emploie parfois un ton sarcastique que j’ai moins aimé.



La réalité du voyage racontée par Katia Astafieff

Avec les premières pages, s’ouvrent au lecteur une multitudes de (més)aventures et une facette du voyage décrite avec beaucoup de réalisme : Katia Astafieff n’omet jamais de parler des bons moments comme des moins plaisants qui font aussi partie du voyage ! C’est un point que j’apprécie.

Faut-il lire le livre de Katia Astafieff - Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse - L'avis critique Girltrotter

Elle rend le voyage très concret sans cacher les moments moins évidents. Car, tout n’est pas rose en voyage et c’est bien de le dire aussi. On peut ressentir de la fatigue, de la lassitude, du manque (de ses proches, de son pays, de la nourriture à laquelle nous sommes habitués ou tout simplement le manque de point de repère par exemples) comme cela m’est arrivé durant mon voyage au Vietnam.

Elle raconte ici une situation peu confortable issue d’un voyage au Lesotho et que j’ai moi-même vécu cette année au Népal : “Nous sommes maintenant sur une toute petite route de montagne. Ravin d’un côté. Eboulis de l’autre. Brouillard à couper au couteau. […] Je pris pour arriver entière […] J’ai peur. Finir sa vie dans un accident de voiture ne me réjouis pas trop.”

Là encore, elle retranscrit bien ce qu’on peut vivre lors de ces voyages en terres inconnues et les différences culturelles auxquelles ont fait face et qui rendent les situations parfois ridicules : “Il passe finalement me prendre à l’hôtel avec son deux-roues […] Il me rassure en précisant que s’il n’a pas de phare, il a au moins des freins !”

Mais parfois je trouve qu’elle a tendance à trop diaboliser le voyage “On se croirait dans un vieux film d’espionnage avec des agents du KGB zélés, prêts à vous faire subir les pires tortures au moindre détail un peu louche…”. Plusieurs remarques négatives me laissent un avis mitigé.

On peut bien sûr défendre le point de vue qu’elle ne nous cache rien de son ressenti et que lorsque l’on voyage seule il y a des moments peu rassurants ou moins agréables, bien que les situations ne soient finalement pas si dangereuses.



Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse : un titre quelque peu décevant

Au premier abord, le titre du livre est prometteur ! Je m’attends à découvrir la vision de l’auteure sur la question du voyage au féminin et en solo. Pourtant il n’en est rien et la question reste en suspend.

Malgré tout, après seulement quelques pages, elle l’annonce bien par ces mots : “Voilà donc un petit ouvrage regroupant quelques anecdotes vécues, propre à encourager les futures voyageuses manquant d’audace à prendre la route. Mais attention, ce livre n’est pas un guide de voyage. Ce n’est pas non plus un mode d’emploi du “comment voyager seule”. Il n’existe aucun mode d’emploi. Le seul conseil que je donnerais est : foncez !”

Je ne suis pas d’accord avec ça, je trouve que l’ouvrage permet à des voyageurs.euses aguerri.e.s de se retrouver dans les anecdotes et d’en rire, sans pour autant rassurer particulièrement les plus novices en la matière !

Ce n’est donc pas un livre pour apprendre à voyager seule, ni trouver des conseils et encore moins recommandé, selon moi, pour se lancer à l’aventure.

Finalement la thématique du voyage solitaire en tant que femme n’est abordée qu’au travers de quelques réactions des gens que l’auteure rencontre et qui s’étonnent de la voir voyager seule.

Elle démontre tout de même qu’on peut voyager seule en étant une femme et aborde aussi le risque que cela peut comprendre, sans pour autant qu’il ne lui arrive jamais rien de grave dans le livre.

J’aime sa manière de revendiquer la voyageuse qu’elle est et dans laquelle je me reconnais tout à fait : “On peut aisément faire le tour du monde toute seule sans être la descendante direct d’Alexandra David-Neel. Et non, à ma grande déception, je ne suis pas une exploratrice d’exception. Mais tout est relatif me direz-vous. A côté des casaniers qui ont du mal à organiser un weekend dans les Vosges et qui, passé le Luxembourg et la Belgique, ne voient qu’un monde fou, flou, lointain et inaccessible, oui, je suis une baroudeuse, extravagante et courageuse !”

Enfin, elle écrit Eh oui, facile de faire des rencontres lorsqu’on voyage seule ! Encore ici, je la suis et me dis que nous avons une philosophie du voyage similaire et surtout une manière comparable de voyager.



Faut-il lire Comment voyager seule de Katia Astafieff ?

Est-ce que je recommande Comment voyager seule, quand on est petite, blonde et aventureuse ?

Si je n’ai pas eu le coup de coeur pour ce recueil d’anecdotes de voyage, je ne serai pas trop sévère avec lui. Toutefois je recommande la lecture au voyage habitué et non pas débutant qu’il pourrait décourager à mon sens.

J’ai quand même bien rigolé, mon coeur a fait quelques bonds et l’adrénaline a circulé dans mes veines lorsque j’ai lu ces aventures retranscrites telles que j’avais pu les vivre pour certaines !

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