La Grande course, un récit d’aventure givré, par Nicolas Vanier

31 Mai 20 | Lectures voyage

La grande course, Nicolas Vanier

Editions Pocket, collection Aventure Humaine

La Grande course, un récit d'aventure de Nicolas Vanier musher à chiens de traîneaux au Canada - Edition pocket Lizzi livre audio

La grand course paraît en 2015 au Éditions XO, puis en 2017 aux Éditions Pocket. L’ouvrage est également disponible en livre audio et est un régal à écouter pour maintenir la tension du récit à son comble ! La version audio du livre permet de varier les plaisirs et les moments d’écoute / lecture.

En février 2015, Nicolas Vanier se tient sur la ligne de départ de la Yukon Quest. Il s’agit de la deuxième course de chiens de traîneaux la plus longue et mythique au monde, après l’Iditarod, avec ses 1 648 kilomètres de pistes enneigées. La grande course est le récit de cette aventure givrée, dans tous les sens du terme !



Ma critique en 3 points

1_ Une histoire palpitante qui tient en haleine de bout en bout

2_ La découverte d’un sport des plus originaux et dangereux

3_ Une aventure originale, partagée entre l’Homme et l’animal

La Grande course, un récit d'aventure de Nicolas Vanier à chiens de traîneaux au Canada


Une histoire palpitante qui tient en haleine de bout en bout

La course prend place dans un décor magique du Canada hivernal. L’appel de la piste est là, l’attelage de chiens est remonté à bloc, il est temps d’entamer une nouvelle aventure. Pourtant, la course ne va pas se révéler être une mince affaire, avec des débuts particulièrement chaotiques. L’auteur et son lecteur oscillent entre coups durs et regains d’énergie, phases de découragement puis d’euphorie. Les obstacles sont nombreux, zones d’over-flow, pistes glacées ou extrêmement pentues, sans oublier les concurrents : on est en course et une course hors-norme !



La découverte d’un sport des plus originaux et dangereux

La lecture de La grande course est un bon moyen pour se familiariser avec le métier de musher, ou meneurs de chiens. J’avoue n’en avoir que vaguement entendu parler avant, n’ayant d’ailleurs jamais testé l’expérience personnellement. Le pilote d’attelage se doit de communiquer avec ses chiens, de les connaître parfaitement et de s’en occuper au mieux.

On parle également d’une discipline sportive assez dangereuse qui demande une connaissance parfaite des conditions, des risques, de la gestion du traîneau et de ses chiens en run comme en manoeuvre, et des propres limites du musher. Par exemple, lors de la Yukon Ques, les mushers ne cumulent que très peu d’heures de sommeil !

Dans son récit, Nicolas Vanier raconte bottiner, masser et nourrir ses chiens pendant près d’une heure trente à chaque arrêt, souvent lui-même dans un état d’épuisement avancé. Imaginez-vous 56 bottines à mettre et démettre ! C’est pourtant essentiel pour protéger les coussinets des chiens lors des phases de courses et tout aussi indispensable de les leur retirer en pause pour éviter de pas couper la circulation du sang et ainsi risquer des engelures. Durant la course, la température descendra jusqu’à -50°.

C’est au musher de juger du matériel à emporter, de la longueur des run et de la capacité des chiens à pouvoir poursuivre la course (avec l’aide de vétérinaires bénévoles de la Yukon Quest) mais c’est aux chiens de tirer l’attelage avec vigueur !



Une aventure originale, partagée entre l’Homme et l’animal

Cette aventure est pour le moins originale, se déroulant à chiens de traîneaux. Tout au long du récit de La grande course, Nicolas Vanier explique sa relation avec les chiens et comment ils partagent ensemble l’amour de la piste.

Le comportement des chiens est interdépendant de celui de leur musher qui peut leur communiquer aussi bien du stress que de l’entrain. Des chiens que l’on écoute pas assez ou qui sont trop poussés peuvent décider de s’arrêter et alors le musher devra abandonner sa course. Cela arrive chaque année sur la Yukon Quest ! 

Chaque chien a une personnalité et des qualités qui définissent sa place dans l’attelage. Les chiens de tête doivent être capables de se concentrer et de prendre des décisions rapides quant à la direction du traîneau et des obstacles à éviter, aidés par le musher, tandis que les chiens de derrière doivent avant-tout tirer. Nicolas Vanier décrit chaque chien et chaque caractère avec tendresse. J’ai aimé voir évoluer au long des pages leur relation et les chiens impressionner leur musher.

Cette bonne compréhension entre l’Homme et les chiens est essentielle à la gestion de l’attelage. Dans La grande course, Nicolas Vanier aborde notamment ce sujet en se remémorant le tournage d’une scène de son film, Le dernier trappeur.

Je vous conseille d’ailleurs de poursuivre l’aventure avec le visionnage du film Le dernier trappeur !

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La Grande course, un récit de la Yukon Quest de Nicolas Vanier à chiens de traîneaux au Canada
La Grande course, un récit de la Yukon Quest de Nicolas Vanier à chiens de traîneaux au Canada

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3 Commentaires

  1. Emily

    Salut,
    Merci pour le partage ! On le trouve aussi en e-book ? J’ai du mal avec les livres audio, je préfère la lecture. J’aurais aimé lire l’ouvrage avant de voir le film « Le dernier trappeur » comme tu le conseilles.

    Réponse
    • marelune

      Oh oui tu dois pouvoir le trouver en ebook!

      Réponse
  2. Cyril

    Quel plaisir d’écouter son récit de cette incroyable course ! Merci pour ce joli partage !! Ca donne envie de partir là-bas ????

    Réponse

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